Petit air de musique

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 29/01/2007

Il y a de ces journées ou vous avez envie de vous pendre tellement que vous vous ennuyé. L'une de ces journées était en train de ce dérouler pour le pauvre Billy, qui décidement n'avait rien à faire aujourd'hui. Son patron lui avait dit de ne pas venir travailler aujourd'hui, lui qui voulait aider les gens, voila qu'on l'empechait de travailler.
Il arriva devant son salon et resta quelque instant les mains de les poches se demandant ce qui pourrait bien faire. Dehors il faisait horriblement froid, et il était hors de questionde sortir dans ces conditions. Il pensa un moment passer chez ces voisines, mais nan. Il ne voulait pas venir squatter tout les jours quand même.
Resigné à ne rien faire de sa journée, il s'installa sur le siège du piano et fit glisser ces doigts le long des touches. Il était seul à la maison, ces frères étaient partit il ne sait ou, et son père avait eu une course importante à faire.
Il commença à pianoter sur le piano, cela faisait un moment qu'il n'en avait pas joué. Et mine de rien cela lui avait manqué. Il s'installa plus convenablement et commença à jouer un air des plus triste, qui résonnait dans toute la maison. Il jouait un air que sa mère lui avait apprit il y a environ 4 ans, avant qu'elle ne meurt. Pour lui cette chanson avait donc un coté encore plus triste, il jouait du pianon sans penser à rien d'autre. Juste concentré sur la musique qu'il jouait.

Admin Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 29/01/2007

Matthew Alcoot revenait de sa course lorsqu'il pénétra dans sa demeure si chaleureuse, en cette période de l'année. Le bras chargé de paquets emballés, il tapota ses bottes couvertes de neige sur le paillasson avant de les retirer. Il s'apprétait à avertir la maisonnée de sa présence lorsque des notes de musique parvinrent jusqu'à ses oreilles.

Alors qu'il était en train d'accrocher son veston sur le porte manteau, Matthew suspendu son geste un instant. Pour enfin sourire et se débarasser de ses paquets, qu'il posa sur le gueridon.

Cela faisait une éternité que le son de ce piano n'avait plus résonné... depuis la disparition de sa bien aimée Hélène. Au souvenir de sa défunte femme, une ombre passa sur le visage de Matthew alors qu'il rejoignait silencieusement la pièce ou se trouvait Billy. Les mains encore froides fourrées dans les poches, il s'adossa contre le mur tout en observant son fils, les yeux brillants d'une lueure nostalgique et... bien triste.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 29/01/2007

Billy continuait à jouer la partition, il croyait ne plus s'en souvenir depuis le temps qu'il ne l'avait pas joué. Mais apparament ce n'était pas le cas, plus il avançait dans la musique et plus elle lui revenait en mémoire. Il jouait avec une rapidité déconcertante, ce qui produisait une musique très forte résonnant dans toute la maison et même peut-être jusqu'a l'extérieur.
Cette musique produisait un drole d'effet à Billy, d'une part elle lui rappelait sa mère et toute la souffrance que sa mort avait put lui faire ressentir, mais également tout les bons moment qu'il avait passé avec elle. Elle lui manquait terriblement, depuis qu'elle n'était plus la il avait perdus la personne qui devait le plus le comprendre au monde. Sa mère et lui avait toujours été très proche, du fait notament de leur passion pour la musique.
Billy s'arreta soudain de jouer, il avait sentis une presence derrière lui. Il se retourna et vus son père, il était rentré plus tôt que prévus.
Billy passa une main dans ces cheveux blonds et fit un leger sourire gené. Il n'aimait pas jouer du piano devant son père, surement parce qu'il avait l'impression de lui faire rappeller de mauvais moment suite à la mort de sa femme....

-Je ne savais pas que tu étais rentré.

Admin Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 29/01/2007

Matthew se détacha du mur pour rejoindre son fils. Il lui adressa un sourire plein de tendresse et d'amour paternel avant de s'assoir à ses côtés. Ses doigts glissèrent un instant alors que son regard se troublait légèrement.

Il finit par relever la tête vers Billy en murmurant:

" Il y avait moins de monde que prévu, j'ai pu rentrer plus tôt. Et je ne le regrette pas. "

Il fit une pause en posant sa main sur l'épaule de son fils. Un léger soupire s'échappa de ses lèvres alors qu'il continuait:

" Ta mère serait fière de tes progrés. Tu la surpasses presque..."

Il lui fit un léger sourire avant de détourner les yeux de peur de trahir sa faiblesse. Il battit des paupières, fixant ses yeux vers l'exterieur, des images de sa femme lui revenant à l'esprit.

Anna, comme toujours, n'arrivait pas au bon moment... Mais comment la jolie brune aurait-elle pu savoir le moment d'émotion que ressentait les deux hommes Alcoot lorsqu'elle frappat avec force et intention à leur porte. Anna, de chez elle, la fenetre ouverte, avait entendu quelques notes de piano fort agréables. Qui jouait si bien? La belle ne savait pas que c'était son plus grand ami-ennemi, Billy Alcoot. Lui qui parraissait si rude, comment pourrait-on deviner ses doigts assez fin pour taper sur les touches d'un piano? Bref, voyant que les Alcoot mettaient du temps à répondre, Anna refrappa à la porte, cette fois-ci plus fort que la précédente fois. Puis elle entrebailla la porte, oubliant, une fois de plus me direz-vous, les bonnes manières que lui a enseignés sa tendre et aimée mère, Joséphine Andrew. Elle commença à dire en haussant la voix pour que quelqun entende:

-Oh il y a quelqun? Billy je sais que tu es là?! Tu viens avec moi au village??

Nombre de messages : 35 Date d'inscription : 02/02/2007

Nicolas était dans sa chambre, comme toujours hors des repas. Il ne sortait pas, non à cause de son handicap, car en tatonnant un peu il aurait sans doute réussi à se diriger quelque part sans trop trébucher, mais surtout parce qu'il ne voulait pas que tout le monde le considère comme quelqu'un à aider, car il détestait le fait d'être dépendant de quiconque.

Il entendit un bruit au rez de chaussé, et étant donné le manque de discretion, ça ne pouvait être que Billy, son plus jeune frère.
Malgré son manque de preuves d'affection, le jeune homme adorait sa famille, mais ne savait pas, comment leur montrer, mettant tout sur le compte de sa tare.
Le silence se fit en bas, et Nicolas resta debout appuyé contre la fenetre, comme il le faisait toujours. Et c'est là qu'il entendit le piano.
C'était ce que jouait leur mère, autrefois. Elle adorait la musique, et sa mort avait été un déchirement pour toute la famille, et avait provoqué le renfermement encore plus prononcé du jeune homme.
Entendre cette mélodie lui serrait le coeur, lui rappelant le temps ou la maisonnée était si joyeuse... Mais il ne put s'empecher de l'écouter quelques minutes, avant d'entendre la voix de leur père, qui était apparemment rentré.

C'est alors qu'un sursaut de colère l'envahit. Il ne voulait pas entendre cette mélodie, qui était si... Douloureuse. Le piano n'avait pas été touché depuis des années, et voila que ça devenait si... Naturel.

Se dirigeant vers la porte, il sortit de sa chambre, et chercha quelques secondes la rambarde, qui lui permit de descendre, les mains tremblantes.

Lorsqu'il arriva en bas, le piano étant situé non loin de l'escalier, on pouvait lire la colère sur son visage rougissant. Il commença, la voix tremblante, criant presque:

-"Comment oses tu jouer son air??"

Il n'avait même pas pris garde à l'arrivée de sa jeune voisine

Franc courait jusqu'à la maison avec son air enjoué habituel mais il se stoppa net lorsque les douces notes de piano que sa mère lui jouait, enfant, lui parvinrent aux oreilles...Doucement, il s'approcha de la pièce et vit Billy, c'était lui qui en jouer. Mais, la musique s'arrêta et leur père le félicita, et Franc l'approuvait. Mais quand sa mère jouait, elle avait sa façon à elle, et rien qu'à elle. C'était difficile de l'exprimer.

La deuxième voix qui retentit fut celle d'Anna Andrew, la sportive, qui venait encore lancer un défi à Billy, sans doute.

Puis, ce fut son frère aîné, Nicolas, qui rompit une troisième fois le silence...Il était rouge de colère et visiblement, il n'avait guère apprécier le morceau de Billy...La jeune garçon se précipita vers lui :

- Mais enfin Nicolas ! Qu'est-ce qui te prends ?

Il ignorait ce que son frère pouvait ressentir en ré-entendant la doux son qui avait bercé l'enfance des trois fils Alcoot.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 29/01/2007

Billy ne répondit rien à son père. Il ne savait pas vraiment quoi lui répondre, il aurait sans doute preferé que personne ne l'entend jouer du piano, surtout que cela semblait chambouler son père.
Billy resta un instant silencieux, ne sachant que faire devant son père qui semblait si triste. Il faut dire que Billy n'était pas la personne la plus doué pour consoler les gens.
Il entendit alors la voix de Anna, qui voulait qu'il l'accompagne au village. Billy fit un timide sourire à son père et s'avanca vers la porte d'entré pour saluer son amie. Mais il fut arreté par son frère ainé, qui semblait completement en colère. Lui qui avait voulus joué pendant que la maison était vide aurait du se douter que son frère n'en était pas sortis, en même temps cela faisait combien de temps qu'il n'était pas sortis de sa tanière??
La façon dont Nicolas venait de lui parler ne lui plaisait pas du tout, et encore moins le fait que son frère lui cris dessus parcequ'il jouait l'air de leur mère.
Son petit frère arriva, apparement etonné de la réaction de son frère.

-Je ne vois ce qui m'empeche de le jouer.... Et c'est surement pas toi qui va me dire ce que je doit faire ou pas.

Billy lui avait dit ça d'un ton très froid, bien sur il comprenait la réaction de son frère, mais ce n'était pas une raison pour lui parler ainsi.

Nombre de messages : 35 Date d'inscription : 02/02/2007

Il fallait dire que le jeune Nicolas avait agit sous l'effet de la colère, comme souvent ces temps-ci, le fait de ne servir à rien en ces temps de guerre le meurtrissaient plus qu'il n'aurait du l'être. Il fallait dire aussi que, son statut d'invalide lui pesait de plus en plus, malgré le fait qu'il en ait toujours été ainsi. Si seulement il n'avait pas été aveugle... Car malgré le fait que ça faisait depuis sa naissance, il ne l'avait toujours pas digéré, et ça l'empechait d'avancer socialement, même envers sa propre famille. D'ailleurs sa colère était plus dirigée contre lui même, mais, comme à chaque fois qu'on était enervé, on ressentait le besoin de s'en prendre aux autres.

Les mains toujours tremblantes, le visage rouge, il ne savait pas quoi répondre. Il s'approcha du piano, et dit alors:

-"Elle... y jouait... Et maintenant..."